Cette affaire met en lumière l'impact dévastateur de la désinformation virale sur la vie personnelle des personnalités publiques et de leur famille. Au cœur du procès, le témoignage poignant de Tiphaine Auzière, fille de Brigitte Macron, a révélé la détresse de sa mère. Elle a décrit une "dégradation de ses conditions de santé" et une "anxiété permanente", expliquant que sa mère "subit en permanence des attaques" et "ne peut pas faire abstraction de toutes les horreurs qu’on raconte". La Première dame elle-même a confié lors d'une audition que la rumeur avait une portée internationale, déclarant : "Il n’y a pas un conjoint de chef d’État qui n’est pas au courant".

La défense des prévenus a pris des tournures surprenantes, oscillant entre la minimisation des faits et des stratégies de victimisation.

Certains ont invoqué "l'humour" ou "l'esprit Charlie", tandis qu'un avocat a tenté de constituer sa cliente, absente, en partie civile, affirmant qu'elle était "persécutée et harcelée par le couple Trogneux-Macron".

Une autre prévenue, une médium, aurait profité financièrement de la rumeur, ce qui l'a fait fondre en larmes à l'audience.

La chanteuse Sheila, elle-même victime de rumeurs similaires par le passé, a apporté son soutien à la Première dame, déclarant : "Ça détruit un être.

Si t'es pas solide, tu t'en remets pas, vraiment."