Face au scandale, sa réponse a oscillé entre une rétractation forcée et un déni véhément sur les réseaux sociaux.
La première controverse a éclaté suite à une interview sur internet où, réagissant au braquage du Louvre, il a déclaré : "Il y a une surpopulation maghrébine qui est en train de nous assassiner (...) On en a ras-le-bol de la bamboula".
Ces propos ont suscité une condamnation unanime.
Peu après, sur le plateau de l'émission "Tout beau tout neuf" de Cyril Hanouna, il a récidivé en qualifiant la ministre de la Culture, Rachida Dati, de "reine du couscous".
Cette sortie a provoqué un malaise immédiat sur le plateau.
Le chroniqueur Laurent Fontaine l'a directement repris : "Tu vois, c’est tout le problème avec toi, et c’est ce qui fait que tu n’es pas crédible. Tu n’as pas à sortir ça".
Sous la pression, Chalençon a d'abord consenti à "retirer" ses propos, avant de minimiser l'incident en ajoutant "Mais on s’en fout, ce n’est pas ça le problème". La réaction institutionnelle ne s'est pas fait attendre : Aurélien Saintoul, député de La France insoumise, a annoncé son intention de saisir l'Arcom. Face à l'ampleur de la polémique, Pierre-Jean Chalençon a réagi sur son compte X (anciennement Twitter) non pas par des excuses, mais par une défense agressive.
"Moi raciste !
!!!
Moi raciste !
!!
Vous devriez la fermer !
!!!
", a-t-il écrit, se présentant comme un "amoureux de la diversité" et qualifiant ses détracteurs de "pathétiques et dangereux". Cette stratégie de déni et de contre-attaque illustre son refus d'assumer la gravité de ses paroles.







