Après plus de trois ans d'instruction, Ary Abittan a été blanchi et a entamé un retour médiatique pour promouvoir son nouveau spectacle.

Invité sur BFMTV et RTL, il a qualifié cette période de « cauchemar » et a longuement évoqué l'impact sur sa famille, notamment ses trois filles.

Au cœur de sa stratégie de communication se trouve une déclaration particulièrement marquante concernant la plaignante.

Interrogé sur son ressenti à son égard, l'humoriste a affirmé : « Je ne lui en veux pas, je n'ai aucune colère et je pardonne ».

Il a justifié cette posture en expliquant que « le pardon, ce n'est pas un cadeau qu'on fait à l'autre. C'est un cadeau qu'on fait à soi pour se libérer ».

En se présentant non comme une victime en quête de revanche mais comme un homme qui a choisi le pardon pour avancer, il tente de clore définitivement le chapitre judiciaire et de se réconcilier avec une partie du public.

Cependant, cette prise de parole a provoqué des réactions mitigées.

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes ont exprimé leur indignation, rappelant que le non-lieu ne signifie pas une preuve d'innocence et que les expertises médicales avaient constaté des lésions sur la plaignante.

Pour ces critiques, la posture du pardon adoptée par l'humoriste est perçue comme déplacée, voire insultante.

Cette controverse illustre la difficulté pour une personnalité publique de revenir après de telles accusations, même après une décision de justice favorable.