La libération de Nicolas Sarkozy après vingt jours de détention a déclenché une vague de réactions, orchestrant une communication maîtrisée axée sur la famille et la détermination à prouver son innocence. L'ancien président et son entourage ont rapidement repris le contrôle de leur image publique. Dès sa sortie de la prison de la Santé le 10 novembre, Nicolas Sarkozy a adopté une stratégie de communication double : personnelle et politique. Sur le plan personnel, il a privilégié la discrétion, déclinant l'invitation aux cérémonies du 11-Novembre pour un déjeuner privé avec son épouse Carla Bruni, un geste interprété par son entourage comme un "besoin de retrouver les siens et un semblant de normalité". Cette image de retour à la vie familiale a été renforcée par les publications de ses enfants sur les réseaux sociaux, notamment sa fille Giulia partageant une photo avec la légende "Vive la liberté".
Sur le plan politique, sa réponse a été rapide et ferme.
Dans une publication sur son compte X, il a remercié ses soutiens pour leurs "milliers de témoignages" qui l'ont "bouleversé", tout en affirmant sa combativité : "Mon énergie n’est tendue que vers le seul but de prouver mon innocence.
La vérité triomphera".
Ce message, où il assure que "la fin de l’histoire reste à écrire", pose les bases de sa défense en appel.
Cette communication a été complétée par l'intervention de son ex-épouse, Cécilia Attias, qui, depuis la Bulgarie, a dénoncé une justice s'apparentant à une "vengeance" et a appelé à sa libération rapide, ajoutant une dimension internationale à l'affaire. Parallèlement, la révélation lors de l'audience de détails sur ses finances, incluant une pension alimentaire de 77 751 euros versée à Mme Attias, a offert une rare incursion dans le patrimoine de l'ex-chef d'État, contrastant avec l'image plus sobre cultivée depuis sa sortie.
En résuméAprès sa libération, Nicolas Sarkozy a orchestré une communication axée sur le retour à la vie familiale et une détermination publique à prouver son innocence en appel. Soutenu par sa famille et même son ex-épouse, il a affirmé que "la vérité triomphera", tout en faisant face à des révélations sur ses finances.