Cet affrontement public illustre la sensibilité des personnalités à leur image et les risques d'interprétation dans le rap à l'ère des réseaux sociaux. Le conflit a éclaté le 7 novembre, jour de la sortie de l'album "La fuite en avant" d'Orelsan. Dans le titre "Petite voix", le rappeur liste une série de critiques haineuses qu'il reçoit, incluant la phrase litigieuse, qui n'est donc pas de son propre chef mais une citation de ses détracteurs. Kylian Mbappé, dont la famille est propriétaire du club de football de Caen, a interprété cette ligne comme une attaque personnelle et a répliqué de manière cinglante sur X (ex-Twitter) : "T’es le bienvenu pour ‘sauver’ la ville que tu aimes tant".
Il a ajouté une attaque personnelle, accusant Orelsan d'avoir "supplié pour entrer avec 1% sans payer parce qu’il a pas un rond".
Cette réponse immédiate et agressive contraste fortement avec la stratégie de communication d'Orelsan.
Le lendemain, lors d'une séance de dédicaces, le rappeur a choisi de temporiser, déclarant aux journalistes : "Je n’en parle pas pour l'instant.
Je préfère réfléchir que réagir à chaud.
Je préférerai garder mes réponses quand elles seront maîtrisées.
Dans un bon cadre".
Cette approche calculée vise à désamorcer la polémique et à reprendre le contrôle du narratif, alors que de nombreux fans et même le rappeur Booba ont pris sa défense, soulignant la mauvaise interprétation du texte par le footballeur. Le clash met en lumière deux approches radicalement différentes de la gestion de crise : l'une impulsive et défensive, l'autre posée et stratégique.












