Lors d'une interview sur BFMTV le 6 novembre, Ary Abittan a qualifié les trois années d'instruction de "cauchemar", affirmant avoir "subi" cette épreuve en attendant que la justice fasse son travail.
Interrogé sur son état d'esprit envers la jeune femme qui l'avait accusé, il a déclaré : "Je ne lui en veux pas, je n'ai aucune colère et je pardonne".
Il a ensuite tenté de justifier sa démarche en présentant le pardon non comme "un cadeau qu'on fait à l'autre", mais comme "un cadeau qu'on fait à soi pour se libérer". Cette stratégie de communication, visant à le présenter comme un homme apaisé et magnanime, a immédiatement suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux. De nombreux internautes ont jugé ses propos déplacés, voire indécents, rappelant que si un non-lieu a été prononcé, les expertises médicales avaient reconnu le "stress post-traumatique" de la plaignante et constaté des lésions. La déclaration de l'humoriste a été perçue comme une tentative de se positionner en victime et de minimiser la souffrance de son accusatrice. Un internaute a qualifié sa sortie de "sombre merde", soulignant que le non-lieu "ne prouve en rien son innocence".
Cette controverse illustre la difficulté pour une personnalité publique de revenir après une accusation de violence sexuelle, même après une décision de justice favorable, surtout lorsque sa communication est jugée maladroite.












