La réaction de solidarité de plusieurs autres candidates, qui ont quitté la salle en signe de protestation, a transformé une altercation en véritable crise de relations publiques pour l'organisation.

L'incident s'est produit le 4 novembre lors d'une réunion préparatoire en Thaïlande.

Le directeur de Miss Universe Thailand, Nawat Itsaragrisil, a reproché vivement à Miss Mexique, Fátima Bosch, de ne pas avoir suffisamment promu le pays hôte sur ses réseaux sociaux.

Alors que la jeune femme tentait de prendre la parole pour se défendre, l'organisateur l'a interrompue et qualifiée de "débile" ("idiote" dans certains articles), allant jusqu'à demander à la sécurité de l'évacuer. La réponse de Fátima Bosch a été immédiate et digne : "J'ai une voix.

Vous ne me respectez pas en tant que femme".

Le conflit a pris une autre ampleur lorsque plusieurs autres candidates, choquées par la scène, ont décidé de quitter la salle en signe de solidarité avec leur consœur.

L'organisateur a alors invité les protestataires à revenir, "sauf le Mexique" car "elle parle trop".

Plus tard, Fátima Bosch, en larmes, s'est exprimée publiquement : "Ce que votre directeur vient de faire n’est pas respectueux. [...] Ce n'est pas juste".

Cet événement, largement diffusé sur les réseaux sociaux, a mis en lumière des tensions et un manque de respect au sein de l'organisation. La réponse de la page officielle de Miss Universe Organization a été un communiqué laconique réaffirmant son engagement pour le succès de l'événement, sans aborder directement l'humiliation subie par la candidate.