Dès sa sortie, Nicolas Sarkozy a adopté une posture de combattant injustement traité.

Sur le réseau social X, il a remercié ses soutiens pour leur force, affirmant que "Le droit a été appliqué" et que son énergie était désormais tendue vers un seul but : "prouver mon innocence".

Cette déclaration, qui pose les bases de son procès en appel, a été largement relayée.

Parallèlement, sa famille a joué un rôle crucial dans cette opération de communication.

Son épouse, Carla Bruni, apparue "pâle et éprouvée" au tribunal, a partagé un message sobre mais puissant sur Instagram : "Je t’aime".

Ses enfants, Giulia et Louis, ont également célébré sa libération avec des photos d'archives et un mot d'ordre unificateur : "Vive la liberté".

Cette orchestration familiale visait à humaniser l'ancien président et à renforcer l'image d'un clan soudé face à l'adversité.

Le lendemain de sa libération, le choix de déjeuner avec sa femme à la brasserie Le Flandrin, un lieu chic et familier, plutôt que d'assister aux commémorations du 11-Novembre, a été interprété comme un signe de sa volonté de privilégier la sphère privée et de reprendre une vie normale, loin des obligations protocolaires. Cette première apparition publique, rapidement immortalisée par des admirateurs, a permis de diffuser l'image d'un homme libre et serein, malgré un séjour en prison qu'il a qualifié de "cauchemar".