La crise a éclaté lorsque le musicien et juge Omar Harfouch a annoncé sa démission avec fracas, dénonçant une "mascarade".
Sur ses réseaux sociaux et dans une interview accordée au magazine *People*, il a affirmé que l'organisation avait mis en place un "jury improvisé" pour présélectionner 30 finalistes avant même les défilés préliminaires, privant ainsi la majorité des 136 candidates d'une chance équitable. Il a également évoqué des "conflits d'intérêts potentiels importants", citant le cas d'une candidate qui entretiendrait une liaison avec un membre du comité "Beyond the Crown".
Ces révélations ont été suivies par les retraits de l'ancien footballeur Claude Makélélé et de la princesse Camilla de Bourbon des Deux-Siciles, présidente du jury, créant une véritable hémorragie au sein de l'instance de jugement.
Face à ces accusations, l'Organisation Miss Univers (OMU) a réagi par un communiqué sur Instagram, niant en bloc la formation d'un jury parallèle et assurant que les protocoles officiels restaient "transparents et supervisés".
Malgré ce démenti, la prise de parole d'Omar Harfouch, qui a déclaré ne pas pouvoir "jouer avec le destin de jeunes filles", a semé le doute. Une candidate, restée anonyme, a confié que la nouvelle de cette présélection secrète avait été "déchirante" pour de nombreuses participantes.












