Face au tollé, l'artiste a réagi avec un mélange d'humour et de persistance, illustrant la fracture persistante dans le débat public français.
La controverse a débuté lors d'une interview sur RTL où, interrogé sur la montée du Rassemblement National (RN) dans les sondages, le chanteur de 81 ans a lâché cette phrase choc, ajoutant qu'une telle élection provoquerait une "révolution" et qu'il s'exilerait "en Suisse" si cela arrivait. La réaction du RN a été immédiate et virulente. Le député Sébastien Chenu a qualifié les propos de "méprisants et insultants vis-à-vis du public", tandis que Jean-Philippe Tanguy a rétorqué que Souchon était "assez con selon ses critères" puisque la Suisse applique, selon lui, une politique proche de celle du RN.
Invité quelques jours plus tard sur le plateau de *C à Vous*, Alain Souchon n'a pas présenté d'excuses.
Il a plutôt choisi l'ironie pour répondre à la polémique, déclarant : "J'ai eu une éducation bourgeoise et on ne dit pas ‘con’ à la télévision.
C'est un gros mot".
Il a ensuite expliqué avoir parlé "comme si j'étais avec des amis chez moi", tout en maintenant le fond de sa pensée.
Ses fils, également présents, ont précisé que la mention de la Suisse était une "grosse blague" et un "cliché d'un exil", assurant que leur père ne quitterait jamais la France.












