Vingt jours plus tard, le 10 novembre, il a été remis en liberté sous contrôle judiciaire en attendant son procès en appel, prévu pour mars 2026. À sa sortie du tribunal, il avait qualifié sa situation d'« injustice » et de « scandale », et plus tard son séjour en prison de « cauchemar », tout en rendant hommage à l'humanité du personnel pénitentiaire. Sa réponse publique a été immédiate et calculée.

D'abord, il a été aperçu tout sourire dans les tribunes du Parc des Princes lors d'un match du Paris-Saint-Germain, projetant une image de sérénité et de résilience. Ensuite, et de manière plus significative, il a annoncé seulement dix jours après sa libération la parution de son nouveau livre, « Le journal d’un prisonnier », prévu pour le 10 décembre. Ce mouvement rapide suggère une volonté de contrôler le récit de son expérience carcérale et de capitaliser sur l'attention médiatique.

Sa fille, Giulia, a participé à cette stratégie en faisant la promotion du livre sur les réseaux sociaux, montrant un front familial uni.

Cette approche proactive vise à transformer une épreuve judiciaire et personnelle en une opportunité de communication, lui permettant de s'adresser directement à l'opinion publique et de présenter sa propre version des faits.