À l'annonce de son décès, plusieurs de ses prises de position polémiques et clashs médiatiques ont refait surface, dressant le portrait d'un artiste qui n'a jamais hésité à assumer ses choix, quitte à choquer.
Les articles reviennent notamment sur son rapport conflictuel avec le monde médiatique et politique.
Un épisode marquant est son altercation en 2012 sur le plateau des "Grandes Gueules" face à Karim Zéribi, concernant sa participation à un événement du Front National.
La tension était montée jusqu'à ce que Bébert qualifie le chroniqueur de "guignol" en direct.
Ses engagements politiques ont souvent fait débat, comme sa prestation en 2017 à la "Fête du cochon" d'Hayange, alors dirigée par un maire Front National.
Face à la polémique et au retrait d'autres artistes, sa réaction fut explosive et sans concession.
Il avait fustigé les journalistes, les traitant de "sombres crétins" et de "chroniqueurs de merde", allant jusqu'à déclarer : "Cela fait 40 ans que la presse se désintéresse de nous.
Je chie sur eux".
Son franc-parler s'exerçait aussi envers ses pairs du show-business.
Une interview de 2021 avec Jordan de Luxe est largement citée, dans laquelle il qualifiait Cyril Hanouna de "bon à rien" et de "lâche", suite à une mauvaise expérience sur le plateau de "Touche pas à mon poste". À chaque controverse, la réponse de Bébert était la même : une défense frontale et une justification de ses actes au nom de sa liberté et de la nécessité de travailler. Il justifiait par exemple sa présence aux événements politiques par des motivations pécuniaires : "Nous, on se bat simplement pour essayer de vivre, et même de survivre".







