L'ancienne Miss France Alexandra Rosenfeld a livré un témoignage marquant à l'Assemblée Nationale concernant le "contrôle coercitif" qu'elle affirme avoir subi de la part de son ancien compagnon, le chef Jean Imbert. Cette prise de parole publique, dans un cadre institutionnel, vise à mettre en lumière les mécanismes de l'emprise psychologique et physique. Dans son discours, Alexandra Rosenfeld a décrit une relation d'un an et quatre mois qui aurait débuté de manière passionnelle avant de basculer dans un isolement progressif et une déstabilisation psychologique. Elle a expliqué comment son ex-compagnon aurait dénigré et insulté ses amies, à l'exception d'une seule qui validait son comportement.
Elle a également évoqué des humiliations régulières sur son milieu social, sa manière de s'habiller ou de s'exprimer. "Il provoquait des colères pour ensuite retourner la situation et me faire passer pour folle", a-t-elle confié, décrivant un mécanisme classique de violence psychologique.
Le témoignage a pris une tournure plus grave lorsqu'elle a abordé les violences physiques.
Elle a affirmé que son ancien compagnon "tapait dans les murs" et lui a "même fracturé le nez en [lui] donnant un coup de tête".
Elle a ajouté avec une ironie amère : "Il a dit que c’était un accident.
Comme si on pouvait casser le nez d’une femme par inadvertance".
Alexandra Rosenfeld a souligné que les séquelles les plus profondes sont psychologiques.
Elle a expliqué sa démarche en précisant que d'autres femmes auraient vécu des situations similaires avec la même personne, mais que certaines "ont encore peur de s’exprimer car il est extrêmement puissant, soutenu, très bien entouré".
Les articles précisent que Jean Imbert conteste fermement ces accusations et bénéficie de la présomption d'innocence.
En résuméEn témoignant à l'Assemblée Nationale, Alexandra Rosenfeld a utilisé sa notoriété pour dénoncer publiquement les violences psychologiques et physiques qu'elle dit avoir subies de la part de Jean Imbert. Sa réponse à cette expérience traumatisante est une prise de parole structurée et courageuse, visant à illustrer les mécanismes du contrôle coercitif et à encourager d'autres victimes potentielles à parler, malgré le statut de la personne accusée.