Elle a également évoqué des humiliations régulières sur son milieu social, sa manière de s'habiller ou de s'exprimer. "Il provoquait des colères pour ensuite retourner la situation et me faire passer pour folle", a-t-elle confié, décrivant un mécanisme classique de violence psychologique.

Le témoignage a pris une tournure plus grave lorsqu'elle a abordé les violences physiques.

Elle a affirmé que son ancien compagnon "tapait dans les murs" et lui a "même fracturé le nez en [lui] donnant un coup de tête".

Elle a ajouté avec une ironie amère : "Il a dit que c’était un accident.

Comme si on pouvait casser le nez d’une femme par inadvertance".

Alexandra Rosenfeld a souligné que les séquelles les plus profondes sont psychologiques.

Elle a expliqué sa démarche en précisant que d'autres femmes auraient vécu des situations similaires avec la même personne, mais que certaines "ont encore peur de s’exprimer car il est extrêmement puissant, soutenu, très bien entouré".

Les articles précisent que Jean Imbert conteste fermement ces accusations et bénéficie de la présomption d'innocence.