Martin Bashir aurait utilisé des "faux relevés bancaires" pour convaincre le frère de Diana, Charles Spencer, que l'entourage de la princesse était payé pour l'espionner. Cependant, la révélation la plus choquante est que Bashir aurait franchi une étape supplémentaire pour s'assurer de la coopération de Diana. Il l'aurait persuadée que Tiggy Legge-Bourke, la nounou de William et Harry, entretenait une liaison avec le prince Charles et avait subi un avortement financé par lui, appuyant ce mensonge avec un "faux document".
Ce serait ce "choc décisif" qui aurait poussé Diana à accepter l'interview secrète pour "rétablir la vérité".
Les réponses à cette manipulation historique sont venues des années plus tard, notamment de ses fils.
Le prince William a affirmé que l'interview avait détérioré la relation de ses parents et que sa mère avait été "trahie par un journaliste et par ceux qui auraient dû la protéger". Le prince Harry a été plus direct : "Notre mère a perdu la vie à cause de cela".
Selon des proches cités, cette manipulation a nourri une méfiance qui l'a conduite à refuser la protection officielle du palais en 1997, se reposant sur la sécurité jugée "insuffisante" de Dodi Fayed. La BBC est également accusée d'avoir couvert l'affaire pendant vingt-cinq ans, une enquête interne de 1996 ayant été qualifiée de "lamentablement inefficace".







