Ces accusations jettent un discrédit majeur sur l'intégrité du concours.

Cette crise de gouvernance s'ajoute à une série d'incidents ayant déjà entaché l'élection.

Le musicien Omar Harfouch a démissionné du jury quelques jours avant la finale, dénonçant une manipulation des résultats. Il affirme qu'un "jury improvisé" avait déjà présélectionné 30 finalistes avant même les épreuves, ajoutant : "Nous le jury, pendant le spectacle en direct, [...] on doit faire semblant qu’on a voté."

La polémique s'est intensifiée avec la réaction d'Olivia Yacé, Miss Côte d'Ivoire, qui a renoncé à son titre de 4e dauphine. Sa décision fait suite aux propos de Raúl Rocha, qui a justifié son classement en expliquant que son passeport ivoirien poserait trop de contraintes de voyage, allant jusqu'à ironiser qu'elle aurait été "la Miss Univers qui aurait passé son année entière dans un appartement". Face à ce qu'elle considère comme une atteinte à ses valeurs de "respect, la dignité, l’excellence et l’égalité des chances", sa démission a été largement saluée, notamment par Sylvie Tellier, ancienne directrice de Miss France, qui s'est dite "choquée" et a qualifié le directeur de "fou".