Cette décision s'ajoute à l'ordre d'expulser Andrew et son ex-femme, Sarah Ferguson, du Royal Lodge, leur résidence de 30 pièces. Cette situation précaire a suscité des inquiétudes au sein du clan Windsor quant à leur "santé mentale", comme le rapporte l'expert royal Robert Jobson.

Face à cette mise à l'écart, la réponse du prince Andrew est le silence, tandis que son entourage, notamment Sarah Ferguson, semble chercher des solutions de repli, envisageant de s'installer dans une dépendance chez sa fille Beatrice.

La pression sur l'ancien duc d'York ne vient pas seulement du Palais.

L'auteur Andrew Lownie a publiquement demandé la confiscation de son passeport, évoquant un "risque de fuite" vers le Moyen-Orient pour échapper à d'éventuelles poursuites judiciaires, à l'instar de l'ancien roi d'Espagne Juan Carlos.

Cette demande souligne la méfiance persistante du public et des observateurs quant à son rôle dans le scandale Epstein, malgré le fait qu'il ait toujours nié "vigoureusement les accusations" portées contre lui. Isolé et traité comme un "véritable paria", le prince Andrew semble accepter passivement son sort, se retirant de la vie publique tout en voyant son périmètre d'action et son statut se réduire inexorablement.