Face à cette situation, le couple présidentiel a engagé une action en justice, et plusieurs figures politiques de premier plan ont publiquement pris sa défense.

Les rumeurs, affirmant que Brigitte Macron serait née sous le nom de Jean-Michel Trogneux, ont récemment repris de l'ampleur, notamment propagées par l'influenceuse d'extrême droite américaine Candace Owens.

En réponse, Emmanuel et Brigitte Macron ont intenté une action judiciaire en diffamation aux États-Unis contre cette dernière.

Cette stratégie juridique marque une volonté de ne plus laisser ces fausses informations circuler sans riposte.

Sur la scène politique française, le soutien à la Première dame est notable.

Éric Dupond-Moretti, ancien garde des Sceaux, a vivement réagi sur France Info, qualifiant la rumeur de "saloperie" touchant Brigitte Macron "dans son intimité, dans ce qu'elle a de plus cher, sa féminité, sa maternité". Il a dénoncé une "instrumentalisation d'une rumeur à des fins politiciennes" qu'il juge "absolument dégueulasse", pointant les liens entre les propagateurs de la rumeur et l'extrême droite.

De son côté, l'ancienne ministre Marlène Schiappa a également exprimé son soutien dans Paris Match, se disant affligée par la situation : "J’ai mal au cœur en pensant à ce qu’elle traverse, mais aussi en constatant l’état du débat public".

Elle a souligné l'horreur pour les proches de devoir "être à la barre du tribunal pour expliquer que votre mère est bien une femme".

Ces prises de parole publiques visent à la fois à défendre personnellement Brigitte Macron et à dénoncer la toxicité des campagnes de désinformation en ligne.