Sa prise de parole s'inscrit dans le cadre d'une table ronde sur le concept de "contrôle coercitif".
Avec une voix chargée d'émotion, Alexandra Rosenfeld a décrit une relation marquée par une emprise progressive, un isolement et des humiliations régulières.
Elle a expliqué avoir pris la parole pour "montrer des mécanismes qui sont souvent incompris et souvent invisibilisés".
Elle a détaillé comment son ancien compagnon aurait critiqué son milieu social, sa manière de s'exprimer et l'aurait isolée de ses amies, tout en provoquant des colères pour ensuite la "traiter de folle".
Le témoignage a pris une tournure plus grave lorsqu'elle a évoqué des violences physiques.
"Il tapait dans les murs et il m'a même fracturé le nez en me mettant un coup de tête", a-t-elle déclaré, ajoutant que Jean Imbert se serait justifié en parlant d'un "accident".
Pour elle, cependant, "les traces les plus profondes sont psychologiques".
Sa stratégie de communication consiste à rendre son cas public dans un cadre institutionnel pour donner du poids à sa parole et à celle d'autres femmes.
Elle a souligné ne pas être la seule à avoir parlé, affirmant : "Sur 15 ans de faits répétés, nous sommes cinq ex-compagnes à avoir parlé dans la presse à ce jour".
Elle a également dénoncé le silence des marques et entreprises associées au chef, malgré les accusations, expliquant que certaines femmes ont encore peur de s'exprimer car "il est extrêmement puissant, soutenu, très bien entouré".
Jean Imbert n'a pas réagi publiquement à ce témoignage et bénéficie de la présomption d'innocence.






