Cet incident a contraint la jeune femme à une prise de parole publique pour gérer la crise d'image naissante. La polémique a éclaté après la diffusion d'une vidéo Snapchat, initialement privée, où Miss Aquitaine, Ainhoa Lahitete, exprimait sa déception face au Top 12.

Julie Zitouni, Miss Provence, apparaissait alors à ses côtés et qualifiait les demi-finalistes de "grosses putes". Face au tollé provoqué par la fuite de ces images, la stratégie de réponse de Julie Zitouni a été rapide et directe.

Elle a publié un message d'excuses sur son compte Instagram, tentant de recontextualiser ses propos.

Elle a affirmé que ses mots étaient "maladroits" et ne reflétaient "absolument pas ce que [elle] pense des candidates".

Sa principale ligne de défense a consisté à redéfinir l'insulte, expliquant : "J’ai utilisé le mot p*te dans un sens familier, qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement ‘les veinardes’, ‘les chanceuses’.

Ce n’était pas une insulte."

Cette justification, jugée hasardeuse par de nombreux observateurs, visait à minimiser l'intention de nuire tout en reconnaissant le caractère inapproprié du vocabulaire dans le contexte du concours.

Elle a également ajouté qu'elle n'avait pas les épaules pour le titre, une manière d'exprimer son respect pour les candidates sélectionnées et de désamorcer les accusations de "rageuse".

Miss Aquitaine, quant à elle, semble avoir adopté une stratégie de distanciation, laissant Miss Provence seule face à la controverse la plus virulente.