Sa réponse publique illustre une stratégie de communication visant à assumer son passé tout en le dédramatisant. La controverse est née de sa participation, à 19 ans, au clip de la chanson "Doudou" de Koba LaD et Naps. Le principal problème réside dans le passif judiciaire du rappeur, condamné à six ans de prison pour un accident de la route mortel sous l'emprise de stupéfiants, ainsi que dans les paroles de la chanson faisant l'apologie de la drogue. Face à la viralité de l'information, la nouvelle Miss France a adopté une communication transparente et directe.
Dans une interview accordée à Télé-Loisirs, elle a qualifié cette participation de simple expérience de mannequinat. "C’était une expérience sympa, les gens en ont fait un buzz, je n’ai pas trop compris pourquoi", a-t-elle déclaré, minimisant ainsi la portée de l'événement.
Elle a expliqué qu'à l'époque, elle était étudiante en droit et modèle photo, et que cette opportunité s'inscrivait dans ce cadre professionnel.
Pour anticiper les critiques, elle a affirmé avoir pris des précautions : "Quand on me l’a proposé, j’ai appelé le réalisateur et je lui ai dit : 'Tu m’assures que si jamais un jour je me présente à un concours de Miss, ça ne me pénalisera pas'". En concluant par "Je ne l’ai jamais caché", elle se positionne comme une personne honnête et assume ses choix passés, désamorçant ainsi le potentiel de scandale.
Le comité Miss France, informé de la situation avant l'élection, a validé sa participation, indiquant que cette expérience n'était pas jugée problématique.







