Au moment de rendre sa couronne, Miss France 2025, Angélique Angarni-Filopon, a profité de la tribune nationale qui lui était offerte pour répondre directement au cyberharcèlement qu'elle a subi tout au long de son règne. Cette prise de parole, soutenue par l'organisation, marque un moment fort de dénonciation de la violence en ligne. Durant son année de règne, Angélique Angarni-Filopon a été la cible d'un déferlement de haine, avec des critiques sur son âge, sa couleur de peau, ses cheveux courts, ainsi que des insultes racistes et transphobes. Plutôt que de garder le silence, elle a choisi le moment symbolique de la passation de pouvoir pour adresser un message direct à ses détracteurs et au public.
Dans son discours d'adieu, la voix tremblante mais déterminée, elle a lancé : "Quant à vous, je vous souhaite d'être aussi un petit plus bienveillant avec elle que vous ne l'avez été avec moi parfois."
Cette phrase, prononcée en direct devant des millions de téléspectateurs, a été perçue comme un règlement de comptes et un appel à plus de respect pour sa successeure.
Sa démarche a été publiquement soutenue.
Jean-Pierre Foucault a qualifié le harcèlement subi de "profondément scandaleux", ajoutant : "Il y a vraiment des gens qui n’ont rien à faire !
Rien à fo*tre, je vais dire, tiens !
".
Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, a révélé avoir pris des mesures pour la protéger durant l'année, en lui demandant de réduire ses apparitions médiatiques. "Clairement oui, au bout d’un moment il faut la protéger", a-t-il reconnu, confirmant la violence des attaques.
En résuméEn utilisant son discours final pour dénoncer le cyberharcèlement, Angélique Angarni-Filopon a transformé un moment protocolaire en un acte militant. Sa réponse directe, appuyée par l'organisation Miss France, a mis en lumière la violence des attaques subies et a servi d'avertissement pour l'avenir du concours.