La star y répond directement, adoptant une posture d'excuse tout en réaffirmant le caractère impulsif de sa personnalité. Le documentaire, sobrement intitulé "Bardot", a permis aux réalisateurs de recueillir la parole de l'icône, qui a prêté sa voix au film sans apparaître physiquement, à l'exception d'un bref plan de profil.

Cette approche lui a offert un cadre contrôlé pour aborder les sujets les plus délicats de son parcours.

La controverse la plus notable concerne ses propos racistes envers les habitants de La Réunion en 2019, qu'elle avait qualifiés d'"autochtones sauvages". Selon les réalisateurs, la question lui a été posée "frontalement".

Sa réponse constitue un acte de communication publique majeur : "elle s’excuse, regrette ces propos, reconnaît être impulsive et ne veut pas faire de généralités".

Elle lie son emportement à sa cause principale, la défense des animaux, expliquant que pour elle, "tout le monde prend cher quand des animaux sont maltraités.

Elle s’en fiche de la couleur de peau". Cette stratégie consiste à reconnaître la faute tout en la contextualisant dans le cadre de sa passion dévorante, sans pour autant la justifier pleinement.

Le film explore également sa vulnérabilité, notamment ses tentatives de suicide passées, où elle confie : "Je m’étais suicidée et j’ai été sauvée par miracle".

En acceptant de se livrer sur ces aspects sombres, elle humanise son image et renforce l'impact de son message.