À l'occasion du huitième anniversaire de la mort de son père, David Hallyday s'est de nouveau exprimé sur le traumatisme de ne pas avoir pu lui dire adieu. Ses déclarations publiques s'inscrivent dans une démarche de deuil et de gestion d'un héritage familial complexe, où le pardon est évoqué sans pour autant effacer la blessure. La communication de David Hallyday autour de la mort de Johnny Hallyday est constante et axée sur une blessure fondatrice : l'interdiction, selon lui, de voir son père une dernière fois. Invité sur RTL, il a réaffirmé la profondeur de sa douleur avec des mots forts : "Tu ne te guéris jamais de ça, il me semble. (...) Moi, je ne guérirai jamais de ça". Cette posture de vulnérabilité lui permet de créer une connexion émotionnelle avec le public.
Cependant, sa stratégie ne se limite pas à l'expression de la souffrance. Il y associe un discours de résilience et de maturité en abordant le thème du pardon, visant indirectement sa belle-mère Laeticia Hallyday.
"Il faut pardonner. Pardonner ne veut pas dire oublier.
Mais le pardon est une façon de s'enlever un poids des épaules.
Je pense que c'est pour la propre guérison", explique-t-il.
Cette approche nuancée lui permet de se présenter comme une figure apaisée mais non amnésique, qui a su dépasser les conflits de l'héritage sans renier son histoire. En partageant publiquement ce cheminement intime, il contrôle son propre narratif au sein de la saga Hallyday, se positionnant comme le gardien d'une mémoire familiale blessée mais digne.
En résuméDavid Hallyday utilise ses apparitions médiatiques pour partager son processus de deuil, mêlant l'expression d'un traumatisme indélébile à un message de pardon. Cette stratégie de communication lui permet de gérer son image publique et de perpétuer sa version des derniers moments de la vie de son père.