Une vidéo privée où elles insultent les finalistes a fuité, déclenchant une crise de relations publiques majeure pour l'organisation et ses participantes.
La controverse a éclaté après la diffusion par le blogueur Aqababe d'une vidéo montrant Julie Zitouni (Miss Provence) et Aïnhoa Lahitete (Miss Aquitaine) en coulisses, frustrées de ne pas faire partie du Top 12. Dans la séquence, on entend Julie Zitouni qualifier les demi-finalistes de "grosses putes".
Face au tollé, la réponse des deux jeunes femmes a été de présenter des excuses publiques sur Instagram.
Julie Zitouni a tenté de minimiser la portée de ses propos, expliquant : "J’ai utilisé le mot 'pute' dans un sens familier qui, dans ma manière de parler, signifiait simplement 'les veinardes', 'les chanceuses'".
Cette justification n'a pas convaincu, et la Société Miss France ainsi que les comités régionaux ont réagi avec fermeté. Dans un communiqué commun, ils ont annoncé la destitution des deux Miss, jugeant leurs propos en "totale contradiction avec les valeurs" du concours.
Cette décision, qualifiée de "lourde de conséquences mais nécessaire", a été saluée par l'ancienne directrice Sylvie Tellier. Par la suite, la gestion de crise a pris une tournure judiciaire : Julie Zitouni a annoncé son intention de porter plainte pour cyberharcèlement, dénonçant la violence des réactions en ligne. De son côté, la nouvelle Miss France, Hinaupoko Devèze, a adopté une posture d'apaisement, déclarant que les excuses ayant été présentées, il fallait "passer à autre chose".







