Le litige porte sur une prestigieuse collection d'art qu'elle souhaite utiliser pour créer un musée à Genève en l'honneur de son mari.
Sa stratégie de communication est offensive et sans concession.
Elle justifie sa démarche judiciaire en affirmant son droit de propriété sur les œuvres : "Je n’ai pas du tout l’intention de laisser à cette personne [Ariane] l’héritage que mon mari m’a laissé. Elle n’a aucun droit sur ma collection".
Elle précise que si son fils Benjamin avait été encore en vie, la collection lui serait revenue, mais que sa mésentente profonde avec sa belle-fille a changé la donne.
Face aux critiques l'accusant de briser une unité familiale tricentenaire, sa réponse est cinglante : "Il n’y avait plus d’esprit de famille, donc je n’ai pas brisé grand-chose".
Elle révèle également une relation quasi inexistante avec ses petites-filles, qu'elle dit ne "jamais" avoir vues depuis qu'elles sont jeunes. En affirmant avoir "toute sa tête", elle balaie les suggestions selon lesquelles elle serait influencée, se positionnant comme la seule maîtresse de ses décisions dans cette affaire hautement personnelle et désormais publique.







