À travers un documentaire et des interviews, le chanteur revient sur le conflit familial, expliquant sa position et le traumatisme de ne pas avoir pu dire adieu à son père. Dans le documentaire "Hallyday par David", le fils aîné du rockeur adopte une posture de communication visant à recentrer le débat sur l'aspect émotionnel et symbolique de la succession, plutôt que financier. Il explique que sa démarche visait avant tout le "droit moral" sur l'œuvre musicale de son père pour lui et ses trois sœurs, Laura, Jade et Joy.

Pour lui, l'héritage est "la preuve qu’on a existé pour un parent, c’est surtout ça".

Cette stratégie narrative lui permet de se distancier des querelles matérielles.

Il revient également sur le traumatisme d'avoir été empêché de voir son père une dernière fois, une douleur qu'il qualifie d'inguérissable : "Tu ne te guéris jamais de ça. Ça reste une blessure".

Concernant sa relation avec Laeticia Hallyday, il prône une forme d'apaisement, affirmant que le pardon est nécessaire pour sa "propre guérison", tout en soulignant que "pardonner ne veut pas dire oublier".

Ces confidences coïncident avec une nouvelle majeure : Laeticia Hallyday a soldé la dette fiscale de 36 millions d'euros grâce à la vente de la maison de Marnes-la-Coquette, un "coup de théâtre" qui clôt le volet financier de la succession, mais laisse les blessures intimes exposées par David Hallyday.