La réponse à cette controverse s'est articulée en plusieurs temps.
D'abord, les deux principales intéressées ont tenté de gérer la crise via leurs réseaux sociaux.
Julie Zitouni a présenté des excuses, expliquant maladroitement avoir utilisé le terme "pute" dans un sens familier signifiant "les veinardes, les chanceuses", une justification qui a peiné à convaincre.
Face à l'indignation publique, la réaction des comités Miss France a été rapide et sans équivoque : la destitution des deux Miss pour des propos "en totale contradiction avec les valeurs du concours". Frédéric Gilbert, président de la société Miss France, a qualifié la décision de "nécessaire", soulignant que les candidates avaient été spécifiquement briefées sur les dangers des réseaux sociaux et le cyberharcèlement.
D'autres personnalités ont également pris la parole.
Sylvie Tellier, ancienne directrice, a affirmé qu'elles avaient "de la chance que je ne sois plus là", tout en tempérant : "Elles n’ont tué personne".
La nouvelle Miss France, Hinaupoko Devèze, a appelé à "passer à autre chose" pour ne pas alimenter le harcèlement en ligne.
Cette affaire a pris une nouvelle dimension lorsque Julie Zitouni a annoncé son intention de porter plainte pour diffamation et cyberharcèlement, dénonçant avoir reçu plus de 30 000 messages insultants.
Cette démarche déplace le débat de la sanction initiale vers ses conséquences, illustrant la violence des réactions en ligne.












