Le retour sur scène d'Ary Abittan, après avoir bénéficié d'un non-lieu dans une affaire de viol, a déclenché une nouvelle vague de controverses, alimentée par le soutien public de Brigitte Macron et la résurgence d'une vidéo de 2013. Ces événements ont suscité des réactions fortes de la part de figures médiatiques, de collectifs féministes et de la plaignante initiale contre l'humoriste. La polémique a pris une dimension politique lorsque la Première dame, présente en coulisses du spectacle d'Ary Abittan, a qualifié les militantes de #NousToutes de "sales connes", promettant de les "foutre dehors" si elles interrompaient à nouveau la représentation. Ces propos ont été jugés "extrêmement choquants" par le collectif féministe et ont provoqué la réaction de la femme qui avait porté plainte contre l'humoriste.
Dans Le Monde, celle-ci s'est dite "abandonnée" par une Première dame "censée œuvrer pour la cause des femmes". La controverse a été amplifiée par la réapparition d'une séquence de 2013 où Ary Abittan embrassait de force Laury Thilleman.
L'ex-Miss France a brisé le silence sur Instagram, décrivant un "traumatisme intact" et expliquant avoir eu "honte" et s'être sentie "humiliée, objetisée, impuissante". Elle a justifié son silence de l'époque par la peur et le fait que le consentement n'était pas un sujet de débat public il y a quatorze ans.
Face à ce scandale, Sylvie Tellier a également réagi, taclant indirectement Brigitte Macron en appelant à ce que "tout le monde doit être exemplaire", y compris "une première dame".
Ary Abittan, quant à lui, n'a pas réagi publiquement aux propos de Laury Thilleman.