Dans plusieurs entretiens, il adopte une posture de regret et de franchise, décrivant comment cet engagement politique a, selon lui, anéanti sa carrière et l'a conduit à un profond mal-être. La stratégie de communication de Faudel consiste à reconnaître son erreur tout en se positionnant comme une victime du système politique et médiatique. Il admet sa responsabilité, affirmant qu'on ne lui a pas mis "le couteau sous la gorge pour aller à la Concorde", mais insiste sur sa prise de conscience rapide : "dès le lendemain, je me suis rendu compte de mon erreur". Il décrit les conséquences comme une véritable descente aux enfers : annulation de sa tournée, planning promotionnel réduit à néant, et une mise à l'écart par sa maison de disques. L'un des points les plus marquants de son récit est le sentiment d'abandon, notamment de la part de l'homme qu'il a soutenu. "Je n’ai jamais reçu le petit coup de fil de soutien de Sarko… J’en ai la chair de poule", confie-t-il, soulignant l'instrumentalisation dont il estime avoir fait l'objet.
Il évoque également des menaces et des agressions subies par son fils, justifiant son exil au Maroc comme une nécessité pour survivre à un "burn-out" et échapper à un climat hostile.
Aujourd'hui, il conclut avec amertume : "Avec le recul, un artiste n’a rien à faire dans la politique.
Les politiciens sont des séducteurs".











