Au cœur du litige se trouve une précieuse collection d'art de son défunt mari, Edmond, qu'elle souhaite récupérer pour créer un musée, une démarche qu'elle a expliquée sur RTL en évoquant des relations familiales brisées. Face à la controverse, la stratégie de Nadine de Rothschild est de prendre la parole pour exposer sa version des faits et légitimer une action en justice qui pourrait paraître agressive. Elle explique que son intention initiale était de léguer la collection à son fils Benjamin, mais que le décès de ce dernier en 2021 a changé la donne. Sa relation conflictuelle avec sa belle-fille Ariane est au centre de sa décision : "Je n’ai pas du tout l’intention de laisser à cette personne l’héritage que mon mari m’a laissé.
Elle n’a aucun droit sur ma collection".
Elle justifie ainsi son action non pas par avidité, mais par la volonté de respecter la mémoire de son mari à travers un projet culturel. La baronne répond également aux critiques sur la rupture de l'unité familiale, un principe cher aux Rothschild.
Elle rétorque sèchement : "Il n’y avait plus d’esprit de famille, donc je n’ai pas brisé grand-chose". Elle exprime aussi une profonde tristesse quant à sa relation avec ses petites-filles, qu'elle dit ne plus voir : "J’aurais aimé pouvoir les adorer mais je ne les ai jamais vues".
En se présentant comme lucide et déterminée ("J’ai toute ma tête"), elle cherche à contrer l'image d'une personne âgée influençable et à affirmer son plein contrôle sur ses décisions.












