À l'instar du concours Miss France, l'élection de Miss Finlande a été entachée par un scandale, menant à la destitution de la lauréate, Sarah Dzafce, moins de trois mois après son sacre. Une photo jugée raciste envers la communauté asiatique a provoqué une réaction rapide et sévère de l'organisation, malgré les excuses de la jeune femme. La controverse est née d'un cliché publié sur les réseaux sociaux où Sarah Dzafce s'étirait les yeux avec ses doigts, accompagné de la légende "en train de manger chinois". Face à l'indignation et aux accusations de racisme, sa première réaction a été de se défendre en affirmant qu'elle se massait les tempes à cause de "forts maux de tête".
Cependant, elle a rapidement adopté une posture d'excuse plus formelle, déclarant que "le racisme n’est en aucun cas acceptable".
Cette tentative de gestion de crise n'a pas suffi. L'organisation de Miss Finlande a réagi par un communiqué officiel, adoptant une ligne de fermeté absolue.
Qualifiant le contenu publié d'"offensant, blessant et totalement contraire aux valeurs du concours", les organisateurs ont exprimé leurs profonds regrets "particulièrement à la communauté asiatique".
Ils ont ensuite annoncé leur "décision difficile, mais nécessaire" de révoquer le titre de Sarah Dzafce. Sa première dauphine, Tara Lehtonen, a été immédiatement désignée pour la remplacer, acceptant de porter le titre "avec fierté et un profond respect".
En résuméLe scandale de Miss Finlande démontre une tolérance zéro face aux dérapages à caractère discriminatoire dans les concours de beauté. La réponse de l'organisation, privilégiant une sanction exemplaire à une simple acceptation des excuses, illustre la pression croissante pour que les ambassadrices de beauté incarnent des valeurs d'inclusivité et de respect irréprochables.