Alors qu'il tentait un retour sur scène, l'humoriste Ary Abittan se retrouve au cœur d'une nouvelle tempête médiatique, alimentée par des prises de parole de Brigitte Macron et de l'ancienne Miss France Laury Thilleman. La controverse a été relancée par une vidéo montrant la Première dame, Brigitte Macron, en coulisses du spectacle d'Ary Abittan, promettant de "foutre dehors" les "sales connes" qui tenteraient de perturber la représentation, en référence à des militantes féministes. Ces propos ont provoqué un tollé, la plaignante dans l'affaire de viol pour laquelle Abittan a bénéficié d'un non-lieu déclarant se sentir "abandonnée" par une Première dame "censée œuvrer pour la cause des femmes".
Simultanément, une autre polémique a resurgi.
Laury Thilleman a brisé le silence sur un baiser forcé par l'humoriste sur un plateau de télévision il y a quatorze ans.
Elle a partagé son expérience en déclarant : "J’avais honte, je me sentais humiliée, objectivée, impuissante… comme pour faire bonne figure je tente d’en rire comme tout le monde autour de la table.
Mais je ne consens pas".
Cette sortie tardive a été questionnée par le journaliste Pierre Ménès, qui a jugé le délai de réaction de douze ans "long quand même". Ces événements ont ravivé le débat public autour d'Ary Abittan, illustrant la difficulté pour une personnalité publique de se reconstruire une image après de graves accusations, même en l'absence de condamnation pénale.
En résuméLe retour d'Ary Abittan est marqué par une série de controverses qui dépassent son cas personnel. Les interventions de Brigitte Macron et Laury Thilleman ont transformé son come-back en un débat national sur le soutien aux personnalités accusées, le consentement et la prise de parole des victimes, compliquant durablement sa réhabilitation publique.