Née de l'initiative de l'humoriste américaine Hope Woodard, cette pratique va au-delà d'un simple célibat. Elle implique un sevrage actif de toute interaction romantique ou sexuelle : "pas d’applications de rencontres, pas de rencards, pas d’ex, pas de situationship". L'objectif n'est pas de rejeter les hommes, mais de se libérer de la "dating fatigue", cette fatigue émotionnelle engendrée par la quête incessante de l'amour à l'ère numérique, décrite comme une "logique consumériste".
Les articles soulignent que ce mouvement est avant tout une démarche d'épanouissement personnel.
Les participantes cherchent à "retrouver leur lucidité", à "se concentrer sur elles-mêmes" et à "tomber amoureuses d'elles-mêmes". En libérant du temps et de l'énergie mentale, elles peuvent investir dans leurs amitiés et leur développement personnel.
Une psychanalyste citée dans un des articles, Hélène Vecchiali, qualifie la démarche de "féconde" si elle permet de "retrouver une présence authentique à soi". Il est précisé que le terme "boy sober" est un raccourci, car la créatrice du mouvement a clarifié qu'il s'agissait de se sevrer des relations avec des personnes de "quelque genre que ce soit", faisant de cette tendance une réflexion plus large sur les dynamiques relationnelles actuelles.






