Le cas de Julie Neis, une Américaine de 44 ans souffrant d'épuisement professionnel, a particulièrement retenu l'attention médiatique. Désireuse de trouver un cadre de vie plus paisible en France mais incertaine de la destination, elle a soumis ses critères à ChatGPT.
L'IA lui a suggéré Uzès, une ville du Gard qu'elle ne connaissait pas.
Suivant cette recommandation, elle a tout quitté pour s'y installer et y a trouvé un équilibre qui correspondait à ses attentes.
Cette histoire, relatée dans plusieurs articles, met en lumière une nouvelle forme de confiance accordée à la technologie pour des choix de vie fondamentaux. Au-delà de ce cas spectaculaire, les articles révèlent que l'IA est de plus en plus utilisée comme un confident ou un guide.
Une étude mentionne que la question sexuelle la plus posée à ChatGPT concerne la fréquence des fellations, illustrant une recherche de repères dans l'anonymat.
Cependant, cette intrusion de l'IA dans les relations humaines n'est pas sans risque.
Le phénomène du "chatfishing", où des célibataires utilisent ChatGPT pour rédiger des messages de séduction plus percutants, est également abordé.
Une utilisatrice témoigne de sa désillusion lors de la rencontre réelle : "J'avais l'impression d'être assise en face de quelqu'un à qui je n'avais jamais parlé".
Cette pratique soulève des questions sur l'authenticité et la déshumanisation des interactions amoureuses à l'ère numérique.







