Des témoignages et analyses d'experts révèlent une pratique qui attire des profils variés, y compris des seniors, et qui repose sur des règles de communication et de consentement claires. Loin d'être une simple "affaire de jambes en l'air", le libertinage est présenté comme une exploration du désir qui nécessite une préparation et un dialogue approfondis au sein du couple.

La sexothérapeute Sophie Duriez Saulière insiste sur ce point : "Avant de se jeter dans le grand bain, on communique, on passe un contrat, on pose des limites".

Cette approche structurée vise à garantir que l'expérience soit vécue de manière saine et consensuelle, évitant ainsi les dérives et les regrets.

Les motivations des adeptes sont diverses.

Des témoignages de couples indiquent que la curiosité a souvent été le principal moteur : "Ma curiosité a été aiguisée".

Pour d'autres, il s'agit de pimenter leur vie sexuelle ou de se redécouvrir. Un article souligne que ce fantasme séduit particulièrement les plus de 60 ans, qui, libérés des contraintes sociales et familiales, se réapproprient leur sexualité. Le phénomène se matérialise par l'ouverture de lieux dédiés, comme Le Déstressium à Perpignan, un établissement de 300 m² qui propose un cadre "haut de gamme" pour ces pratiques. Un témoignage particulièrement frappant est celui d'une femme ayant reçu une éducation catholique, qui a trouvé l'expérience dans un club libertin "très respectueuse" et souhaite explorer davantage cette facette de sa sexualité, malgré un conflit intérieur avec ses valeurs initiales.