Ce phénomène soulève des questions sur la relation entre l'humain et la technologie dans la sphère intime. Julie Neis, une Américaine souffrant d'épuisement professionnel dans le secteur de la technologie à San Francisco, a décidé de changer radicalement de vie en s'installant en France.

Confrontée à « la paralysie du choix », elle a confié sa décision à ChatGPT.

Elle a fourni à l'IA ses critères : « un mode de vie plus tranquille, un climat tempéré, des marchés et une population chaleureuse ». L'IA a suggéré Uzès et Sarlat-la-Canéda ; elle a choisi Uzès.

Cette démarche, qu'elle qualifie elle-même de « folle », lui a apporté un soulagement : « cela m’a soulagée, je ne me sentais plus submergée et je pouvais prendre ce choix comme une simple aventure ».

Depuis, elle documente sa nouvelle vie sur sa chaîne YouTube « French Julie Travels », transformant son expérience en une marque personnelle axée sur le « slow living ».

Son cas n'est pas isolé et illustre comment l'IA devient un « déclencheur de décision » pour des choix personnels complexes. L'outil n'est plus seulement un assistant pour des tâches pratiques, mais un confident et un conseiller capable d'analyser des aspirations personnelles pour proposer des solutions concrètes.

Cette tendance montre une nouvelle forme de confiance accordée aux algorithmes pour des questions qui relevaient jusqu'alors de l'introspection ou du conseil humain, redéfinissant les frontières de l'aide à la décision.