Face à une surstimulation numérique constante, la tendance de la « détox de dopamine » gagne en popularité. Cette pratique consiste à s'abstenir temporairement d'activités procurant une gratification instantanée afin de « réinitialiser » le cerveau et d'améliorer la concentration. La « dopamine detox » est décrite comme une période d'abstinence volontaire de sources de plaisir intense et facile d'accès, telles que « les réseaux sociaux, les jeux d’argent, l’alcool ou la malbouffe », et même le sexe. Bien qu'un article précise que le concept « n’a aucun sens en termes de biochimie », car on ne peut pas réellement se « détoxifier » d'un neurotransmetteur essentiel, la pratique sous-jacente est jugée potentiellement bénéfique.
L'objectif n'est pas d'éliminer la dopamine, mais de réduire la dépendance aux pics de récompense rapide qui peuvent diminuer notre capacité à apprécier des activités moins stimulantes et nuire à notre concentration. Un autre article établit un lien entre la gestion de ces impulsions et l'intelligence émotionnelle.
Il cite une experte, Jenny Woo, qui affirme que « les personnes émotionnellement intelligentes comprennent l'importance de gérer les impulsions induites par la dopamine ».
Elles y parviennent en faisant des pauses intentionnelles dans l'utilisation de leur téléphone, ce qui leur permet de « reprendre le contrôle de leur attention et de leur concentration ». Cette approche rejoint l'esprit de la détox de dopamine : il s'agit d'un effort conscient pour maîtriser les stimuli externes, en particulier numériques, afin de retrouver une clarté mentale et une meilleure maîtrise de soi.
En résuméLa tendance de la « détox de dopamine » propose une abstinence temporaire des activités à forte récompense pour contrer la surstimulation moderne. Bien que le terme soit scientifiquement approximatif, la pratique s'aligne avec les recommandations d'experts pour gérer les impulsions, notamment numériques, afin d'améliorer la concentration et le bien-être mental.