Représentant un marché d'environ un milliard d'euros, cette tendance ne se limite plus aux sportifs.

Des marques comme la Coopérative U, avec sa gamme « Protéines + », ciblent désormais les familles, les seniors et les végétariens.

Le skyr, en particulier, est devenu un « incontournable du rayon yaourt », représentant plus de 5 % des ventes du rayon frais.

Garanti sans matière grasse et riche en protéines, il séduit un large public qui y voit une option saine et rassasiante.

Cependant, les experts appellent à la vigilance.

L'appellation « skyr » n'étant pas réglementée, tous les produits ne se valent pas en termes de composition et de qualité nutritionnelle. De manière plus générale, la question se pose de savoir si ces aliments hyperprotéinés, souvent issus de transformations industrielles, ont un « sentiment d'effet positif sur la santé » justifié. Cette tendance illustre une recherche de bien-être et de praticité de la part des consommateurs, mais elle met aussi en lumière la nécessité d'une lecture critique des étiquettes et des promesses marketing, dans un marché en pleine expansion où la qualité peut être variable.