Cet événement, qui remonte officiellement à 1951, continue de susciter autant d'enthousiasme que de controverses.

Le Beaujolais nouveau est un vin primeur, ce qui signifie qu'il est mis en bouteille et commercialisé quelques semaines seulement après les vendanges de septembre. Élaboré à partir du cépage gamay selon la méthode de la macération carbonique, il est réputé pour sa légèreté et ses arômes fruités prononcés. Le millésime 2025 est décrit comme « croquant, tendre, juteux », avec des notes évoquant un « petit goût de myrtille », et les vignerons affirment que « la qualité est au rendez-vous ».

Cependant, cette tradition festive n'échappe pas aux critiques.

Le vin est souvent affublé d'une réputation de « piquette » qui « donne mal au crâne », un préjugé tenace que les articles soulignent.

Des cavistes rappellent qu'un bon Beaujolais nouveau se paie, affirmant qu'il n'y a « pas un bon beaujolais Nouveau en dessous de sept ou huit euros ».

Le fameux « goût de banane », souvent associé à ce vin, est également présenté comme une idée reçue.

Malgré ces débats, l'événement conserve son caractère populaire et convivial.

Il est perçu comme « une fête plutôt qu’une énumération pompeuse de qualificatifs discutables », un moment de partage célébré à travers des milliers d'événements.

De la percée des premiers fûts à minuit à Beaujeu aux dégustations organisées dans tout le pays, le Beaujolais nouveau reste avant tout « le fruit d’un instant, la fête d’un pays ».