Alors que les fêtes de fin d'année devraient être synonymes de joie et de repos, elles se transforment pour beaucoup en une véritable source d'anxiété. Une étude récente révèle que plus d'un Français sur trois est touché par le "syndrome de la performance de Noël", une pression intense liée à l'organisation des célébrations. Selon une étude OpinionWay pour Reddit, 39 % des Français considèrent Noël comme la période la plus stressante de l'année. Cette anxiété est alimentée par une multitude de pressions : la peur de décevoir avec les cadeaux, l'angoisse de rater le repas ou encore la course à la décoration parfaite. Cette quête de perfection est souvent exacerbée par l'image idéalisée des fêtes véhiculée sur les réseaux sociaux, créant un "écart entre le désir de retrouver la magie de Noël de son enfance et la pression de réussir en tant qu'adulte", analyse OpinionWay. La charge mentale de l'organisation repose d'ailleurs de manière disproportionnée sur les femmes, qu'il s'agisse des mères selon une étude de l'application May, ou des sœurs aînées.
Pour éviter le surmenage, plusieurs conseils sont prodigués : s'organiser en amont, ne pas hésiter à déléguer, éviter d'avoir des attentes trop précises et, surtout, ne pas être trop exigeant avec soi-même.
Il est rappelé que l'essentiel n'est ni le menu ni les cadeaux, mais de "passer un moment convivial avec vos proches".
En contrepoint à cette pression, d'autres cultures célèbrent Noël avec des traditions insolites et décomplexées, comme les messes en rollers au Venezuela, les repas chez KFC au Japon ou le lancer de pudding au plafond en Slovaquie, rappelant que la magie des fêtes peut aussi résider dans la simplicité et l'originalité.
En résuméLe "syndrome de la performance de Noël" touche une part importante de la population française, générant un stress considérable lié à la quête de perfection pour les cadeaux, les repas et la décoration. Face à cette pression, souvent portée par les femmes, il est conseillé de lâcher prise, de déléguer et de se souvenir que la convivialité prime sur la performance, à l'image des traditions plus légères observées dans d'autres pays.