Son règne s'annonce déjà marqué par son engagement pour la santé mentale, mais aussi par une polémique inédite ayant conduit à la destitution de deux autres candidates régionales pour des propos injurieux. Hinaupoko Devèze, 23 ans, a fait de la santé mentale la cause de son année de règne, une thématique encore rare dans le concours. Elle a révélé avoir elle-même souffert d'un « pépin de santé mentale » sous la forme d'un burn-out à 20 ans, lors de ses études de droit. « J’ai eu peur d’en parler, de montrer mes failles, mais pour lever ce tabou, il faut raconter ces histoires », a-t-elle confié.

Cependant, l'élection a été assombrie par une controverse née d'une vidéo tournée en coulisses.

On y voit Miss Provence, Julie Zitouni, et Miss Aquitaine, Aïnhoa Lahitete, qualifier les douze demi-finalistes de « grosses putes ». Face à la diffusion de ces images, les comités régionaux concernés, avec le soutien de la société Miss France, ont pris la décision de destituer les deux jeunes femmes. Ils ont jugé que « ces propos injurieux et cette attitude sont en totale contradiction avec les valeurs que nos comités s'efforcent de défendre ».

La nouvelle Miss France a appelé à l'apaisement, déclarant qu'il fallait « passer à autre chose » et ne pas alimenter le cyberharcèlement subi par les deux candidates destituées.

Cette élection illustre ainsi les défis d'un concours où l'image et le comportement des participantes sont scrutés en permanence.