Cette question a mis en lumière les règles encadrant les avantages des anciens membres de l'exécutif. Selon la loi, les ministres démissionnaires ont droit à une indemnité équivalente à trois mois de leur salaire (environ 10 000 euros bruts mensuels), à condition de ne pas retrouver immédiatement une activité rémunérée ou un siège de parlementaire. Le décret de nomination ayant été publié au Journal officiel, les ministres éphémères étaient techniquement éligibles à cette indemnité, ce qui aurait représenté une somme d'environ 28 000 euros bruts chacun.
Face à la controverse naissante, Sébastien Lecornu a rapidement réagi lors d'une déclaration à Matignon.
Il a annoncé avoir décidé de "suspendre" ces indemnités pour les ministres n'ayant été en poste que quelques heures, invoquant une "règle d'exemplarité et de rigueur" en période d'économies.
Plusieurs articles précisent cependant que la plupart des ministres concernés, étant députés, n'auraient de toute façon pas pu cumuler cette indemnité avec leur mandat parlementaire retrouvé.
Seul Bruno Le Maire, qui n'était pas parlementaire, aurait pu y prétendre, mais il a également annoncé y renoncer.











