Les deux motions, déposées respectivement par l'extrême droite et la gauche radicale, ont été rejetées le 9 octobre.
Aucune n'a réussi à réunir les 361 voix nécessaires pour renverser la Commission. Les groupes des Patriotes pour l'Europe (auquel appartient le RN) et de La Gauche (GUE/NGL) critiquaient notamment la présidente de la Commission pour sa gestion de l'accord commercial avec les États-Unis (Mercosur) et son "inaction" sur divers dossiers. Fait notable, des eurodéputés français de droite du groupe PPE, dont François-Xavier Bellamy, ont voté en faveur de la motion de censure portée par le groupe d'extrême droite, invoquant leur opposition à l'accord du Mercosur. Ce vote a marqué une rupture avec la ligne majoritaire de leur groupe politique européen, qui soutient Ursula von der Leyen.
Malgré les critiques émanant également des sociaux-démocrates et des centristes sur sa proximité supposée avec l'extrême droite, ces groupes n'ont pas soutenu les motions, assurant ainsi sa survie politique.
Ursula von der Leyen s'est réjouie du "fort soutien" du Parlement, bien que cet épisode confirme sa position fragilisée.











