La cause immédiate de cette chute fut la fronde menée par Les Républicains, avec à sa tête Bruno Retailleau. Ce dernier a dénoncé un « problème de confiance » après avoir découvert la nomination de Bruno Le Maire aux Armées, une décision perçue comme une « provocation » et un symbole du dérapage budgétaire.

Dans son allocution, Sébastien Lecornu a justifié sa décision en expliquant que « les conditions n’étaient plus remplies » pour exercer sa fonction, fustigeant au passage « les appétits partisans » et les postures des partis qui « continuent d'adopter une posture comme s'ils avaient tous la majorité absolue ».

Cette démission a été largement approuvée par l'opinion publique, un sondage indiquant que 75% des Français la jugeaient justifiée. Au-delà des jeux d'appareils, cet épisode a été perçu comme le symptôme d'un « macronisme en pleine décomposition », un président « dans l’impasse la plus complète et qui s’acharne », et une France plongée dans le « chaos ». La crise a immédiatement posé la question de la gestion des affaires courantes et a laissé le pays dans une incertitude totale quant à son avenir politique immédiat.