L'annonce a été faite par Sébastien Lecornu lui-même lors de son intervention télévisée, puis confirmée par l'Élysée, fixant l'échéance au vendredi soir.

Immédiatement, le « bal des paris » a repris, avec plusieurs noms circulant avec insistance.

La reconduction de Sébastien Lecornu a été une hypothèse, bien que largement critiquée.

D'autres pistes incluaient des figures perçues comme plus consensuelles ou capables de transcender les clivages, telles que l'ancien ministre centriste Jean-Louis Borloo, l'ex-Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve, ou encore le Premier président de la Cour des comptes Pierre Moscovici. Le défi pour Emmanuel Macron est immense : trouver un profil qui ne soit « ni de gauche, ni macroniste » pour la droite, mais qui soit de gauche pour le PS et ses alliés, tout en étant capable de rassembler une majorité de non-censure à l'Assemblée. La gauche, hors LFI, a clairement revendiqué Matignon, estimant que c'était la seule solution pour une sortie de crise.

L'impasse semble totale, chaque camp posant des conditions qui paraissent rédhibitoires pour les autres, rendant le choix du président quasi insoluble.