Bien que Sébastien Lecornu ait affirmé que cette perspective s'éloignait, la menace est restée un levier de pression majeur pour l'exécutif. L'option est ardemment réclamée par le Rassemblement National, pour qui un retour aux urnes est la seule issue légitime.
Marine Le Pen a prévenu qu'elle censurerait « tous les gouvernements jusqu'à obtenir la dissolution ».
Une partie de la gauche radicale y est également favorable.
Cependant, la plupart des autres forces politiques y sont opposées.
Sébastien Lecornu a déclaré sur France 2 qu'« il y a une majorité absolue à l'Assemblée nationale qui refuse la dissolution », car beaucoup craignent qu'un nouveau scrutin ne conduise « au même résultat » et à « un blocage qui pourrait être définitif ».
Cette crainte est partagée au sein du bloc central, où de nombreux députés, notamment macronistes, redoutent de perdre leur siège.
L'entourage d'Emmanuel Macron a laissé planer la menace, indiquant que le président « prendra ses responsabilités » en cas d'échec des négociations, une formule interprétée comme un avertissement.
Toutefois, cette option est considérée comme un « saut dans le vide » et un pari extrêmement risqué pour le chef de l'État, moins de six mois après la dissolution de juin 2024 qui a déjà affaibli son camp.











