Olivier Faure a salué un « réveil tardif, mais positif ».

Cependant, cette concession potentielle a immédiatement provoqué une levée de boucliers à droite et au sein même du camp présidentiel.

Pour Les Républicains, il s'agit d'une « ligne rouge », Bruno Retailleau prévenant qu'il ne participerait pas à un gouvernement qui reviendrait sur cette réforme.

Le camp macroniste s'est également fracturé, certains y voyant une « dernière chance de compromis », tandis que d'autres, notamment dans l'entourage d'Édouard Philippe, y voient la dilapidation d'un « héritage » et une mesure coûteuse.

Sébastien Lecornu a chiffré cette suspension à « pas moins de trois milliards d'euros » en 2027, tout en reconnaissant qu'il faudrait « trouver un chemin pour que le débat ait lieu » sur ce sujet qui a laissé une « blessure démocratique ».