Cette option viserait à dépasser les clivages partisans pour se concentrer sur des objectifs précis et urgents, au premier rang desquels l'adoption du budget 2026.
L'idée, qualifiée de « serpent de mer du macronisme », consiste à nommer des ministres non affiliés politiquement, qui seraient jugés sur leur compétence plutôt que sur leur étiquette.
Sébastien Lecornu a lui-même alimenté cette piste en suggérant que la future équipe gouvernementale devrait être « complètement déconnectée des ambitions présidentielles pour 2027 ».
Des personnalités comme le sénateur Renaissance Xavier Iacovelli ont également défendu l'idée d'une « coalition technique pour les 18 derniers mois ».
Cependant, cette solution est loin de faire l'unanimité. Si elle présente l'avantage théorique de l'apaisement et du pragmatisme, elle soulève de sérieuses questions de légitimité démocratique. Un tel gouvernement, sans assise politique claire, serait extrêmement vulnérable à une motion de censure de la part des partis se sentant exclus.
Les oppositions pourraient facilement dénoncer un contournement du vote des citoyens.
En somme, bien que présentée comme une « fausse bonne idée » par certains analystes, l'option d'un gouvernement technique illustre la profondeur du blocage et la recherche désespérée d'une alternative à la dissolution ou à la paralysie totale du pays.











