Face au scandale naissant, l'exécutif a réagi promptement.
Lors d'une allocution, Sébastien Lecornu a annoncé sa décision de suspendre ces versements pour les ministres concernés. « Les ministres qui auront été ministres seulement quelques heures n’auront pas le droit à ces indemnités.
J’ai décidé de les suspendre », a-t-il déclaré, justifiant cette mesure par la nécessité de maintenir « une règle d’exemplarité et de rigueur » en période d'économies. Plusieurs articles ont ensuite précisé que, dans les faits, la plupart des ministres éphémères n'auraient de toute façon pas pu toucher ces indemnités, car la loi stipule qu'elles ne sont pas versées si la personne retrouve une activité rémunérée, ce qui est le cas pour ceux qui reprennent leur mandat de député. Seul Bruno Le Maire, qui n'avait pas de mandat parlementaire, aurait pu y prétendre, mais il a rapidement annoncé qu'il y renonçait.











