Il a déclaré vouloir « un gouvernement libre », composé de personnalités ayant des « sensibilités partisanes, mais pas emprisonné par les partis ».

Cette formule suggère une ouverture au-delà du strict périmètre macroniste, tout en cherchant à éviter les logiques d'appareil qui ont contribué à la chute de son premier gouvernement. De manière significative, il a prévenu que les futurs ministres devraient « s’engager à se déconnecter des ambitions présidentielles pour 2027 », une mise en garde qui semble exclure des figures comme Gérald Darmanin et surtout Bruno Retailleau, dont l'opposition à la nomination de Bruno Le Maire avait été le détonateur de la crise. Cependant, le casse-tête de la composition a été immédiatement compliqué par l'annonce du parti Les Républicains, qui a décidé de ne pas participer au gouvernement, optant pour un « soutien sans participation ». Cette décision prive Lecornu d'un pilier essentiel pour construire une majorité stable, le forçant à chercher des personnalités « pas emprisonnées par les partis » et à espérer des ralliements individuels.